Depuis le début de l’année, Alter Natives prépare un projet interculturel autour de l’histoire des longues des plantes indigofères entre la France, les Antilles et l’Afrique de l’Ouest.
Au cours des vacances d’avril, 14 jeunes franciliens ont découvert à Nantes les traces du commerce de la fécule indigo et de sa production sur les plantations antillaises, dans le contexte de traite négrière transatlantique.
Certains d’entre eux ont poursuivi l’enquête au cours d’ateliers et de visites de préparation d’un séjour de mobilité de type solidarité Internationale prévu pendant les vacances d’automne au Sénégal (juin, septembre et octobre)
Aussi en octobre, pendant 15 jours des jeunes franciliens et des jeunes Sénégal ont exploré cette histoire longue des plantes indigofères.
Après avoir visité Goré et les traces de l’histoire de la traite négrière au Sénégal , ils ont questionné la nature des espèces déplacées et leur persistance, en visitant l’herbier de l’Ifan et le jardin ethnobotanique de Dakar.
En poursuivant leur enquête à Saint- Louis et sur les trajets entre Dakar et Mboro ils ont constitué un herbier des plantes qui donnent de l’indigo,
Ils ont appris avec Abdoulaye Seck, spécialiste, la cueillette, la fabrication de l’indigo et sa mise en oeuvre dans la teinture traditionnelle au Sénégal .
Ce projet est issu d’un partenariat avec le lycée ICS Taïba de MBoro- Sénégal et de l’école du Breuil ( école d’horticulture de la ville de Paris), financé par la Région IDF, le département 93, la Fondation pour la Mémoire de l’esclavage, le Fonjep (dispositifi VVV_SI, et le dispositif ALJEP BOP 163 de la DDCS du 93.